Contre les pandémies, l’écologie

Chauve-souris covid

Une chauve-souris frugivore capturée par les scientifiques du CDC Brian Amman et Jonathan Towner dans le parc national Queen Elizabeth le 25 août 2018. (Photo par Bonnie Jo Mount / The Washington Post via Getty Images)

Depuis 1940, des centaines de microbes pathogènes sont apparus ou réapparus dans des régions où, parfois, ils n’avaient jamais été observés auparavant. C’est le cas du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), d’Ebola en Afrique de l’Ouest, ou encore de Zika sur le continent américain. La majorité d’entre eux (60 %) sont d’origine animale. Certains proviennent d’animaux domestiques ou d’élevage, mais la plupart (plus des deux tiers) sont issus d’animaux sauvages.

Or ces derniers n’y sont pour rien. (..) ces animaux sont particulièrement infestés d’agents pathogènes mortels prêts à nous contaminer. En réalité, la plus grande partie de leurs microbes vivent en eux sans leur faire aucun mal. Le problème est ailleurs : avec la déforestation, l’urbanisation et l’industrialisation effrénées, nous avons offert à ces microbes des moyens d’arriver jusqu’au corps humain et de s’adapter.

Sonia Shah, journaliste américaine spécialiste des pandémies, Le Monde Diplomatique du 20 mars : Contre les pandémies, l’écologie

Vidéo Youtube « Comment la crise climatique rend plus courante la propagation de maladies infectieuses comme le coronavirus » : https://www.youtube.com/watch?v=OKn8J2BesqA

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